Qu'est-ce que la Légionellose ?

La Légionéllose est une maladie infectieuse grave

provoquée par une bactérie ( la légionella
pneumophilia ). Cette bactérie se developpe dans les
circuits hydrauliques, de préferences en eau
stagnante ( ballons de stockage d’eau chaude, bras
morts de tuyauteries ) à une température qui se
situe entre 25° et 45°C.

Sa transmission se réalise par inhalation d’aérosols (gouttelettes de 1 à 5
microns) et contamination des poumons. On pourra donc être contaminé en
prenant une douche mais pas en buvant un verre d’eau, puisque la bactérie ne
survit pas dans l’estomac.

Il existe deux formes de maladie due à la Légionellose.
La maladie appelé : Fièvre de Pontiac, analogue à un syndrome grippal,
guérissant en 2 à 5 jours.
La forme grave que l’on appelle : la Maladie du Légionnaire qui se traduit par
une infection pulmonaire pouvant entrainer la mort ( principalement sujets
fragilisés par une maladie ou personnes âgées).
La Légionellose se traite par antibiotiques, si elle est prise à temps.

Historique

La Légionellose doit son nom à une épidémie survenue en 1976 chez 182
participants du 58éme congrès de la Légion Américaine à Philadelphie, dont
29 sont décédés: la bactérie Légionella pneumophila, qui affectionne
particulièrement les eaux tièdes ( de 25 à 45°C), était propagée par le
système de climatisation de leur hotel.

L’emergence récente de cette maladie s’explique par son affinité pour les
systèmes modernes d’alimentation en eau comme les tours de
refroidissement, les climatiseurs, les bains à jet, les bains à remous
(jacuzzi), les canalisations d’eau chaudes…..

Sa croissance est favorisée par : la présence de tartre, des concentrations
de calcium et magnésium, de résidus métalliques, et l’oxydation des parois.
Au départ, il y a une bactérie par m3 qui entre dans le bâtiment par le réseau
d’eau de ville.
La croissance de la bactérie est nulle sous 20°C. La croissance a lieu entre 25
et 45°C, avec un optimum entre 32 et 42°C : à cette température, leur
nombre double toutes les 3 à 4 heures.

On considère que pour l’eau maintenue entre 25 et 45°C, la contamination est
sans risque durant les 2 premiers jours, de risque faible entre 2 jours et une
semaine, de risque élevé au delà d’une semaine.
L’unité de mesure est le CFU/I = le nombre d’unités formant colonies par
litre d’eau (de l’anglais : Coloniy Forming Units par litre)
Il est possible de réduire le risque lié aux Légionelles en agissant sur une
bonne conception et sur l’entretien des circuits et des installations
spécifiques pour la distribution de l’eau chaude.
Mais nous savons que sur tout les circuits hydrauliques, quel qu’ils soient, nous
pouvons rencontré ce problème.

Comment la contracte-t-on?

Les conditions suivantes doivent être réunies :
– Un réservoir hydraulique ( dans lequel les legionelles prolifèrent -1 )
– Un dispositif générant des aérosols
– Une personne exposée

Précautions

Sources susceptibles de diffuser des aérosols de légionelles :

 

    • Les tours aéroréfrigérantes

    • Les douches

    • Les spas et jacuzzi

    • Les fontaines décoratives

On peut contracter la légionellose :

 

    • En prenant sa douche avec de l’eau contaminée par des légionelles.

    • En se promenant ou en vivant à proximité d’une tour aérofrigérante

    • qui diffuse des aérosols contaminés par des légionelles.

    • En passant à proximité d’une fontaine décorative ou d’un spa qui diffuse des aérosols contaminés.

On ne contracte pas de légionellose :

 

    • En étant en contact avec une personne infectée.

    • En buvant une eau contenant des légionelles (sauf en cas de fausse

    • route)

    • En mangeant de la nourriture contaminée par des légionelles.

    • En touchant des objets contaminés.
La responsabilité

La légionellose est un maladie à déclaration obligatoire ( décret n°87-1012 du
11 décembre 1987) au prés de l’Hygiène Publique de France.
Ce qui veut dire, qu’une personne ayant contractée la légionellose lors d’un
voyage et passe par chez vous, elle va faire l’objet d’une enquête très
précise sur son itinéraire.
Et si elle est venue dans votre établissement et que votre sanitaire n’est pas
en conformité, en plus de la fermeture, vous pouvez être considéré comme
responsable.

Moyens de destructions

La désinfection choc chimique.
Il s’agit d’un rinçage avec un produit de désinfection : produit à base de fort
concentré de chlore, mais attention à la contamination par le chlore. Pendant
la désinfection, l’installation est hors service, ce qui est difficile à réaliser
certains lieux ( hôpitaux…). De plus l’évacuation de l’eau chlorée demande
une dilution avant la décharge (donc impact sur les fosses sceptiques ou les
centrales d’épuration, de ce fait difficile pour les terrains de camping).

L’ionisation Cuivre/Argent .
Il s’agit cette fois d’un traitement chimique en continu. Des ions de cuivre et
d’argent sont introduits dans l’eau par ionisation. Les ions positifs
s’accrochent aux parties négativement chargées de la paroi cellulaire de la
bacterie, ce qui entraine sa mort. Ce traitement compte parmi les plus
efficaces pour beaucoup de bactéries mais n’a pas donné de resultat probant
contre la lélionellose, de plus il est incompatible avec l’acier galvanisé car Cu
et Zinc forment un couple galvanique corrosif.

Petit lexique:

IONS :
Un ion est un atome ou une molécule ayant gagné ou perdu un ou plusieurs électrons.
Les électrons sont chargés négativement.
Une perte d’électron(s) correspond à une charge globale positive: on parle d’un cation: c’est un cas des
ions Cuivre et Argent.
Un gain d’électron(s) correspond à une charge globale négative: on parle d’un anion.
Par mes mots: un ion est une molécule déséquilibrée.

IONISATION :
L’ionisation est le fait d’arracher un ou plusieurs électrons à la structure éléctronique d’un atome, le
transformant ainsi en un ion.
Un jeu d’électrodes composé d’une anode et d’une cathode est placé dans une chambre traversée par
de l’eau. Un courant basse tension est envoyé vers ces électrodes. Les atomes les plus éloignés de
l’anode perdent un ou des électrons, devenant ainsi des ions positifs. Dans ce processus, les ions sont
emportés par le flux de l’eau.
L’ion Cuivre détruit les algues et les bactéries en perçant la membrane extérieure protectrice de la
cellule et perturbant ainsi son équilibre ( l’équilibre atomique). Les ions argent servent à l’interruption
de la production d’ADN, empêchant ainsi la reproduction cellulaire, et accélèrent la phase de lyse
bactéries. Ce système est efficace sur les bactéries, les algues, les champignons et les spores, il est
totalement sans danger pour les hommes, les animaux et les plantes.
Par mes mots : La ionisation est une sorte de traitement par aimantation.

COUPLE GALVANIQUE:
Corrosion galvanique: Corrosion électrochimiques résultant de la formation d’une pile par mise en
contact de deux matériaux conducteurs différents dans un environnement assurant un milieu
électrolytique.
Par mes mots: Le cuivre et le Zinc forment un couple galvanique, c’est a dire
qu’ensemble il créé un forte corrosion, par électrolyse. (courrant éléctrique).

Le dioxide de chlore
Il s’agit d’un traitement chimique en continu à l’aide de CIO2, injecté dans
l’eau avec un dosage fonction du débit. Mais un dosage normal ne permet pas
de tuer toutes les légionelles présentes dans un biofilm. Un bon résultat
n’est atteint qu’avec un taux de concentration inadmissible. (Risque de
corrosion et traitement anti-corrosion).

DIOXYDE DE CHLORE – CIO2 – Le Dioxyde de Chlore est un désinfectant efficace, un
oxydant puissant, utilisé dans le traitement des eaux potables depuis plus de 60 ans.
Par mes mots: Désinfectant puissant, le dioxyde de Chlore est au moins 10 fois plus
fort que le Chlore.

BIOFILM : C’est l’activité microbiologique dans un écosystème qui provient en majeure partie d’une
flore adhérant aux surfaces dans une structure ou support enfermées dans une gangue.
Par mes mots: Bactéries que l’on trouvent dans un tuyau de cuivre entre le calcaire et
la matière un peu grasse que l’on peut trouver.

L’éléctrolyse:
Il s’agit d’un traitement chimique en continu par l’hypochlorite (HCIO-0,1 à
0,3 ppm en chlore litre) par décomposition de l’eau par courant continu.
L’avantage est de ne pas devoir ajouter de substances dans l’eau, sauf du sel
NaCI. Cette technique est appliquée avec succés. Elle est mise sur une
tuyauterie en by-pass, avec désinfection, surtout la nuit. Cette technique est
cependant trés coûteuse.

HYPOCHLORITE : NaCIO : L’ion hypochlorite est CIO, un composé hypochlorite contient ce
groupe, ou le chlore est à l’état d’oxydation + 1. Les hypochlorite sont des sels de l’acide
hypochloreux. Composé de l’hypochlorite de sodium pur (NaCIO), avec du sel (NaCI), résiduel du
procédé de fabrication.
Par mes mots:L’hypochlorite de sodium en solution aqueuse est connu sous le nom d’eau
de Javel.

HCIO: CHLORE ET CHLORATION:
Le Chlore, désinfectant sous trois formes:
-Le chlore gazeux CI2, stocké sous pression en phase liquide (bouteille)
-l’hypochlorite de sodium, ou eau de javel NaOCI (liquide)
-L’hypochlorite de calcium Ca (CIO)2, 2H2O(solide)
Dans les 3 cas, l’agent désinfectant résultant de la mise en contact du réactif avec l’eau à traiter est
le même: il s’agit de l’acide hypochloreux HCIO.
Par mes mots: chlore sous plusieurs formes

BY-PASS : Dans les installations de chauffage central, entre les tubes départ/retour de l’eau à la
chaudière, un dispositif automatique de BY-PASS (soupape ou vanne différentielle), qui permet de
toujours assurer un débit d’eau minimum dans le corps de chauffe, même si toutes les vannes
thermostatiques de l’installation sont fermées simultanément.
Par mes mots: Cuircuit et vanne de secours parrallèle.

Sel NaCI : Le Chlorure de Sodium est un composé chimique de formule NaCI. C’est le principal
produit dissout dans l’eau de mer. Le chlorure de sodium est utlisé dans l’industrie chimique pour
produire du chlore, de la soude caustique et de l’hydrogène.
Le sel est un assemblage d’ions Na+ et CI‾ de maille cubique.
Par mes mots: Sel de table

Ppm:On mesure le degrés de Chlore en employant le therme : Ppm, soit : Parts per Million, Partie par
million soit l’équivalent de 1 gramme par tonne par exemple.

Le traitement UV
L’eau est soumise à des rayons ultraviolets, cette irradiation endommage
l’ADN des bactéries qui ne se reproduit plus. A nouveau, l’avantage est de ne
pas devoir ajouter de produits chimiques dans l’eau. Mais il n’y a pas
d’effets sur le micro-organismes piégés dans le biofilm situé en aval. L’eau
doit être filtrée préalablement pour ne pas avoir de particules en suspension.
Il est essentiel que les lampes restent toujours trés propres.

Et La désinfection par montée en température:
Celle que nous allons étudier plus profondément car la mieux
adaptée pour les campings
A 50°C, nous savons que 90% des bactéries présentent, meurent dans les 2 à
6 heures.
A 65°C, nous savons que 90% des bactéries présentent, meurent dans
les 5 minutes.
A 80°C, nous savons que 90% des bactéries meurent dans les 30 secondes.
Il s’agit d’un rinçage de chaque point d’eau avec de l’eau à température de
60°C durant 60 minutes ou 65°C durant 4 minutes. c’est une technique
relativement simple si l’eau peut-être chauffée à température et si les
pertes de chaleurs dans les conduits restent limitées. Cela demeure difficile
à mettre en oeuvre dans les hôpitaux à cause du fonctionnement 24/24h
(risque de brulure). Mais trés facile a mettre en place pour les blocs
sanitaines de camping.

Il reste a vérifier les bras morts dans les réseaux.
Cette technique peut-être automatisées dans certains types de batiment.
Chaque jour le réseau est porté automatiquement à haute température, avec
rinçage par ouverture des robinets commandés à distance.
N’oublions pas qu’il est obligatoire de faire, une fois par an, un traitement
par choc thermique, pour évacuer le biofilm dans les conduits d’installations.
Il s’agit de faire une montée de température à 70°C pendant 4 minutes sur
l’ensemble de l’installation.

3 - EQUIPEMENTS TECHNIQUES

a) Les équipements responsables

Sont considérés comme des équipements à risque : les installations d’eau
chaude sanitaire (via les douches), les structures de refroidissements des
installations de climatisation (via la pulvérisation de microgoutelettes d’eau),
les bains à remous et jacuzzis,…
Toutes les zones ou l’eau a tendance a stagner sont critiques (comme les
“bras morts”).

b) Les reservoirs à basse température

Certains systèmes sont particulièrement concernés : pompes à chaleur et
quelques chauffes eau solaire, puisque la performance de ces systemes sousentend
de travailler à basse température. Il faudrait prévoir un double
réservoir pour ne pas qu’en période de soutirage de pointe, le post-chauffage
de l’eau soit trop bref et que l’eau contaminée soit envoyée dans le réseau.
Mais nous savons qu’aujourd’hui que d’énormes progrés ont été réalisés sur
les températures obtenues en chauffe-eau solaire de ce fait, il suffit d’être
vigilant, et de suivre les mêmes procédés que pour tout système de
chauffage de l’eau.

c) Les recommandations pour l’eau chaude

Les principes à poursuivre sont les suivants:
– Eviter la stagnation ( bras morts des reseaux);
– Garder en continu les systèmes à un température superieure à 55°C
– Eliminer les zones tièdes dans un ballons de stockage.
Dans les cas concrets de types d’installations qui nous interressent, nous
allons développer les moyens techniques anti-légionelle, courrant qui sont
proposés sur le marché :

4 - LES MITIGEURS :

Nous savons: pour tout système de production d’eau chaude le moyen le plus
efficace et le plus rapide pour lutter contre cette bactérie est la montée en
température par du circuit d’eau chaude.
Pour cela il faut des mitigeurs thermostés au point de puisage ou des
mitigeurs centralisés.
Comme sont nom l’indique un mitigeur est une sorte de vanne qui permet de
mélanger l’eau chaude et l’eau froide sous certaines conditions.
Pour information, tous les mitigeurs thermostatés ont pour sécurité un
système de coupure automatique lié à un manque d’eau froide (aucun risque de
brûlure puisque, si il n’y a plus d’eau froide dans les circuit un système interne
coupe l’eau chaude).
Pour comprendre l’utilité de cette installation voici comment ça fonctionne:
On coupe l’arrivée d’eau froide et seule l’eau chaude passe partout aux 2
arrivées du mitigeurs, celle-ci passe entre 60 °C et 71°C. Il suffit alors de
laisser passer l’eau pendant 5 minutes à partir du moment ou le conduit de
retour à atteind au moins de 55°C.
Une installation bien équilibrée est celle qui a un différentiel de 5°C entre le
départ et le retour.
Ce différentiel est facilement calculable sur une installation neuve parce
qu’on va adapter le bon diametre des canalisations, (calcul vitesse,
température: 2 mêtres seconde).
1 – Le mitigeur centralisé et boucle de recyclage
2 – Le mitigeur thermostaté temporisé au point de puisage des douches (celui
développé pour mon mémoire sur un bloc sanitaire neuf)
3 – Le mitigeur centralisé sans boucle de recyclage
(celui développé pour le bloc sanitaire existant)
1-Circuit avec mitigeur centralisé et circulation en boucle
La aussi, la réglementation demande une montée en température journalière
de l’ensemble de l’installation.
Dans ce cas il est recommandé d’installer un mitigeur thermoscopique plutot
qu’un mitigeur thermostatique l’un et l’autre ont bien la même fonction mais
techniquement le système thermoscopique est bien plus évolué ( rappel,
précision de température et sécurité accrue, il coupe l’eau chaude dans la
seconde en cas de coupure d’eau froide).
Mais pour se mettre en conformité, il faut adjoindre à l’installation, une
vanne trois voies sur l’eau froide du mitigeur centralisé ainsi qu’une arrivée
d’eau chaude.
Cette vanne 3 voies est motorisé donc relier pour son déclenchement soit à
un boitier à clef soit à une horloge de programmation.
-Le boitier à clef avec déclenchement manuel est trés souvent installé dans
les campings car il faut s’assurer de sécuriser les douches quand la boucle de
circulation va monter en température.
Cette procédure s’éffectue essentiellement en même temps que le nettoyage
des sanitaires. Pendant la désinfection et donc de la montée en température
de la boucle il est impératif soit de fermer le sanitaire soit d’indiquer
clairement le non accés – chaine rouge et blanche avec sens interdit.
La mise en route est trés simple puisqu’il s’agit de donner un tour de clef
dans le boitier, le système gère l’ouverture eau chaude vanne 3 voies ainsi
que sa fermeture au bout d’un temps donné selon votre installation (voir
decrets durée minimale d’élévation quotidienne de la température).
– Cette vanne 3 voies peut-être aussi accouplée à un boitier de gestion
centralisé avec une horloge de programmation avec déclenchement
automatique (en principe la nuit).
Dans ce cas, il est impératif que le sanitaire soit fermé le soir.
2-Circuit en boucle avec mitigeur thermostaté
Aujourd’hui les installations modernes se font principalement par des
mitigeurs thermostatés au point de puisage.
Dans ce cadre, il faut allier en plus du traitement anti-légionellose,
l’économie d’eau, car mon point de distribution sera thermostaté et
temporisé, soit manuellement soit éléctroniquement.
L’avantage de ce type d’installation est de laisser en permanence le
production d’eau chaude 60°C/65°C .
La boucle de circulation sera en permanence également à cette température.
– Une étude approfondie de l’installation par des professionnels, permettra
d’avoir du départ du circuit au retour à la chaudière, qu’un delta
d’environ 5°C.
3-Installation avec mitigeur centralisé sans boucle de circulation
Il s’agit de la même installation et le même mitigeur centralisé, seulement
dans ce cas là, nous allons installer au bout de l’installation un robinet de
puisage ou éléctrovanne, qui va permettre de faire circuler l’eau, pas besoin
d’ouvrir le robinet en grand, un filet d’eau suffit, c’est la température qui
est importante.
Voici les recommandations du “CSTC”
CSTC : Centre Scientifique et Technique de la Construction.
Le CSTC est un institut de recherche pour l’amélioration de la construction pour
l’ensemble des métiers du batiments.
– L’eau chaude doit être produite à une température de 60°C; on évitera
qu’elle reste durablement dans le chauffe eau à une température
moindre.
– L’eau doit être maintenue à 55°C au moins en tout point du réseau
principal.
– Dans un système de distribution avec recirculation, la température de
retour ne peut jamais être inferieure à 55°C: Par ailleurs, la chute de
température entre le point de départ et le point de retour à l’appareil de
production d’eau chaude ne peut dépasser les 5°C: si l’eau quitte
l’appareil de production à 60°C, la température de retour devra être de
55°C au moins.
– Il est interdit de laisser stagner de l’eau chaude ou de l’eau froide : les
bras morts (y compris les vases d’expansion sanitaires, par exemple) ou
peu utilisés sont donc à éviter.
– Les branchements “morts” sur le réseau de distribution ne pourront
dépasser 5m et avoir un volume d’eau superieur à 3 litres.
– Le fond des ballons doit être correctement isolé. Si nécéssaire, un
dispositif de recyclage interne du ballon doit être organisé (réinjection
dans le bas ballon de l’eau chaude extraite en partie superieure). A
défaut, une purge réguliére de l’eau stagnante du fond peut être
organisée.

5 - LES DECRETS MINISTERIEL

Décrets: MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES
TEXTES GENERAUX : “Installations de distribution d’eau chaude sanitaine”
Arrêté du 30 Novembre 2005 modifiant l’arrêté du 23 juin 1978 relatif aux
installations fixes destinées au chauffage et à l’alimentation en eau chaude sanitaire
des batiments d’habitation, des locaux de travail ou des locaux recevant du public.
Art 1er –L’article 36 de l’arreté du 23 Juin 1978 susvisé est remplacé par les alinéas
suivants :

1- Afin de limiter le risque de brûlure:

– Dans les pièces destinées à la toilette, la température maximale de l’eau chaude
sanitaire est fixée à 50°C aux points de puisage;
– -Dans les autres pièces, la température de l’eau chaude sanitaire est limitée à 60°C
aux points de puisage;
– Dans les cuisines et les buanderies des établissement recevant du public, la
température de l’eau distribuée pourra être portée au maximum à 90°C en certains
points faisant l’objet d’une signalisation particulières.

2- Les points de puisage à risque définis dans le présent alinéa sont les points succeptibles d'engendrer l'exposition d'une ou plusieurs personnes à un aérosol d'eau;

il s’agit notamment des douches.
Afin de limiter le risque lié au développement des légionélles dans les systèmes de
distribution d’eau chaude sanitaine sur lequels sont succéptibles d’être raccordées des
points de puisage à risque, les exigences suivantes doivent être respectées pendant
l’utilisation des systèmes de production et de distribution d’eau chaude sanitaire et dans
les 24 heures précédant leur utilisation:
-Lorsque le volume entre le point de mise en distribution et le point de puisage le plus
éloigné est supérieur à 3 litres, la température de l’eau doit être supérieure ou égale à 50°C
en tout point du système de distribution, à l’exception des tubes finaux d’alimentation des
points de puisages. Le volume de ces tubes finaux d’alimentation est le plus faible possible,
et dans tous les cas inférieur ou égal à 3 litres;
-Lorsque le volume total des équipements de stockage est supérieur ou égal à 400 litres,
l’eau contenue dans les équipements de stockage, à l’exclusion des ballons de préchauffage,
doit: – être en permanence à une température supérieure ou égale à 55°C à la sortie des
équipements;
-Ou être portée à une température suffisante au moins une fois par 24 heures, sous reserve
du respect permanent des dispositions prévues au premier alinéa du présent article.
L’annexe 1 indique le temps minimum de maintien de la température de l’eau à respecter.
Art 2 – Les dispositions de l’article 1er prendront effet un an aprés la parrution du présent
arrêté au Journal officiel.
Art 3- Le directeur de la défense et de la sécurité civiles, le directeur général des
entreprises, le directeur général de l’urbanisme, de l’habitat et de la construction, le
directeur général de la santé et le directeur de la prévention des pollutions et des risques
sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République Française.
Temps minimum de maintien de
la température
Température de l’eau (°C)
2 minutes
4 minutes
60 minutes
Supérieure ou égale à 70 °C
65°C
60°C
DP/YC 12/08

Panier
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